ÇA BOUGE DANS LE VIGNOBLE DE CAHORS
Des domaines changent de main dans l’appellation
Le vignoble de Cahors connait une certaine effervescenceavec plusieurs domaines qui changent de main. Armandde Gérard, Directeur Marketing & Communication de l’Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors, fait le point :« Il y a eu plusieurs reprises dernièrement comme leDomaine de Cause à Soturac, ou Château Gautoul à Puy-l’Evêque, Château Camp Del Saltre à Prayssac, Château deRouffiac à Duravel… Il y a également des transmissionsfamiliales qui sont en cours. C’est un signe positif, celaprouve que l’appellation est attractive avec un cépageporteur, une qualité de terroirs intéressante et des prix quirestent accessibles. La transmission-reprise est un enjeuimportant pour nous. » À suivre…
🔵 Gérard Bertrand a acquis le Domaine de Cause, situé sur la commune de Soturac (35 hectares dont 20 hectares de Malbec) qui vient d’accomplir sa conversion vers le Bio et d’obtenir sa certification AB. Il sera désormais cultivé en biodynamie, comme les 16 autres Châteaux et Domaines de Gérard Bertrand, référence mondiale de cette pratique viticole experte. Son ambition est de produire un Cahors de grande expression et de s’inscrire dans la continuité des grandes signatures de l’appellation. Conduite au cours
de l’année 2022 en collaboration avec la Safer Occitanie, cette acquisition a élargi le portefeuille de ses vins à la partie occidentale de l’Occitanie. « Il fallait que je tombe amoureux et j’ai eu le coup de cœur pour ce domaine qui est formidable avec ces terres rouges magnifiques. J’ai toujours aimé les vins de Cahors que je bois régulièrement comme Triguedina, Lagrézette, Mercuès… L’appellation Cahors va au-delà du Malbec, c’est un terroir, une histoire, une gastronomie avec la truffe notamment » a-t-il déclaré.
🔵 Vin de qualité en collaboration avec Pascal Chatonnet, passage du vignoble en Bio, oenotourisme, production légumière, élevage de moutons… Serge Dessay, le PDG et fondateur de Hotravail, 1ère entreprise labellisée Ecocert en France, vice-président du club des ETI de Nouvelle Aquitaine, mais aussi mécène de Jazz In Marciac, a repris Château Gautoul (33 hectares de vignes et 10 hectares de terres agricoles) par passion. Il veut redonner ses lettres de noblesse au Domaine dans la droite lignée
d’Alain Senderens. « C’est un projet sur 5 ans. Il faut prendre son temps, et prendre le temps d’apprendre. Ce qui m’intéresse ce sont les territoires. En plus du vin, nous organiserons des repas, des dîners avec des Chefs. L’été, nous proposerons le Château à la location pour au moins une semaine avec des services d’hôtellerie. Nous travaillons sur des parcours équestres et vélos mais aussi sur l’organisation de concerts…» a précisé l’entrepreneur aux côtés de sa fille, Clémence.
