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Zoom sur l'emploi dans le Lot

ZOOM SUR L’EMPLOI DANS LE LOT

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Dossier sur les constantes et les particularités du département

Recrutement, Ressources Humaines, RSE… l’emploi et le rapport au travail n’ont jamais fait couler autant d’encre jusque dans les textes de l’assemblée nationale. Et quid du département du Lot ? Les photographies nationales et régionales peuvent-elles être transposées de A à Z à notre territoire ou y-a-t-il une exception lotoise ? Premier élément de réponse avec Olivier Jalbert, Directeur Territorial Pôle Emploi Lot et Tarn-et-Garonne. « Nous avons 13 264 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C sur le département du Lot soit 2% du nombre de demandeurs d’emploi d’Occitanie avec une baisse de -1,7% sur un an alors qu’elle est de – 0,3 % sur l’Occitanie. Par contre, par rapport au reste de la Région, 32 % des demandeurs d’emploi ont + de 50 ans, et nous avons également une surreprésentation des demandeurs d’emploi longue durée (+ d’un an) de l’ordre de 46 %, pareil pour les personnes en activité réduite (elles étaient 6 658 fin septembre 2023). Les jeunes sont moins représentés que dans le reste de l’Occitanie. » Après avoir expliqué les éléments de contexte, il revient sur l’emploi seniors, un des axes prioritaires ciblé : « 2 volets ont été identifiés avec la DDETSPP, le maintien dans l’emploi et le recrutement des seniors, nous sommes en train de mettre en place un comité de pilotage départemental avec nos partenaires CCI du Lot, UEL, Département, Région, le club « Les entreprises s’engagent ».… la liste n’étant pas exhaustive à ce jour mais en cours de finalisation. Nous avons ainsi réalisé un diagnostic sur les compétences transférables des seniors. C’est autant de solutions pour les entreprises. Avant Covid, nous avions des personnes qui voulaient changer de voie avec un projet derrière, aujourd’hui il y a toujours cette volonté mais elles n’ont pas forcément un projet de reconversion professionnelle bien défini. C’est à la fois une difficulté mais cela ouvre également le champ des possibles. Le prisme de la relation au travail a changé et nous voyons des gens qui veulent s’épanouir dans un métier. Nous devons leur donner l’envie de découvrir des métiers et des entreprises qui existent sur le territoire. Nous avons ainsi fait intervenir un sociologue auprès des demandeurs d’emplois seniors pour travailler sur les représentations, évoquer des exemples européens… avec l’idée de déclencher une réflexion. Nous sommes en train de travailler sur un plan d’actions. Nos psychologues du travail sont également mobilisés. La technologie peut aussi être une solution comme l’utilisation de casques de réalité virtuelle pour découvrir d’autres métiers, casser des images d’Epinal, comme par exemple, dans le secteur de l’industrie. Cela permet d’objectiver les représentations. Nous essayons également de développer un réseau d’entreprises ambassadrices pour faire découvrir les postes de travail, générer des échanges directs. La mise en immersion pendant une semaine de demandeurs d’emplois est aussi à l’ordre du jour. L’agence de Cahors a par exemple organisé un forum de l’immersion le 9 novembre dernier. Ce dernier a été un succès avec 350 visiteurs pour 80 périodes d’immersion potentielles. Nous sommes véritablement dans du pragmatisme. » Concernant les offres, le Directeur Territorial souligne des différences géographiques : « Sur les 12 derniers mois, nous avons 12 100 offres. Le 1er secteur, 57 %, ce sont les services, qui comprend l’hôtellerie-restauration, le 2ème, l’intérim, et le 3ème l’industrie. Nous n’avons pas une répartition homogène : pour l’industrie et l’intérim les offres sont plus importantes sur le Figeacois et pour le commerce sur le bassin Gourdon-Souillac. Nous adaptons nos actions par rapport à ces offres territoriales et notre volonté est de travailler dans le cadre d’une approche partenariale où chacun a sa place pour améliorer le retour en emploi des demandeurs d’emploi lotois »

Graphique sur l'évolution de la demande de l'emploi en fin de mois

Les caractéristiques de la demande d’emploi

Jean-Luc Bernard, Directeur Adjoint de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) fait le point sur le volet apprentissage : « Depuis la loi de septembre 2018, qui a permis aux entreprises de s’inscrire dans une dynamique nouvelle, l’apprentissage est positionné comme une voie d’excellence. L’Etat accompagne les employeurs et les apprentis. Les conditions du contrat d’apprentissage ont été assouplies : on peut entrer en apprentissage jusqu’à 29 ans, durée de la formation modulable… Côté entreprises, la prime exceptionnelle de 6 000 euros pour l’embauche d’un alternant, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, a été prolongée jusqu’en 2027. Pour l’apprenti, la rémunération a été augmentée de 30 euros net par mois pour les jeunes de 16 à 20 ans. Depuis le 1er janvier 2019, les apprentis majeurs peuvent également bénéficier d’une aide d’État de 500 euros pour financer leur permis de conduire. Dans le département du Lot, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2022, on comptait 1 461 apprentis contre 944 en 2019. L’objectif est de continuer sur cette lancée. » Et d’évoquer l’insertion professionnelle : « Nous cherchons à remettre dans une voie d’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi. Dans le Lot, l’Etat finance 15 structures qui accueillent près de 700 salariés en insertion : ateliers/chantiers d’insertion, associations intermédiaires, entreprises d’insertion, et ETTI. Pendant le parcours, nous souhaitons développer des Périodes de Mise en Situation en Milieu Professionnel. C’est du gagnant-gagnant. Il y a aussi la volonté de l’Etat et des collectivités de développer les clauses sociales dans les marchés publics. »


Il conclut sur la jeunesse : « Les jeunes sont accompagnés par la Mission Locale du Lot et Pôle Emploi de manière globale en mobilisant les partenaires pour lever les freins périphériques. Le Contrat d’Engagement Jeune, qui s’inscrit dans la continuité du plan « 1 jeune, 1 solution » mis en place en juillet 2020, est un accompagnement personnalisé et intensif. Pour ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi, hors des radars, il y a également le CEJ – Jeunes en rupture avec des dispositifs d’aller vers. Dans le département du Lot, l’objectif de la Mission Locale est d’intégrer 615 jeunes dans le CEJ (et Pôle Emploi 235). Pour le CEJ – Jeunes ruptures, on est sur un objectif de 130 sur la période 2022-2024. »

Recruter, fidéliser, s’adapter… ces verbes reviennent en boucle quand on parle d’emploi aujourd’hui. Des experts analysent ce qui a changé. « Les difficultés de recrutement ont toujours existé mais avec la reprise post Covid, elles se sont exacerbées. En Occitanie il existe de fortes disparités entre les bassins d’emploi. Au niveau du département du Lot, c’est dans le bassin de Figeac que les tensions sont les plus importantes. Il existe différents leviers pour agir sur ces difficultés. Il y a bien sûr ce qui relève des travaux sur l’image des métiers, les conditions de travail et d’emploi, dont les effets sont plutôt à moyen ou long terme. Au-delà, il y a surtout les actions que peuvent mener les entreprises pour renforcer leur attractivité, tout ce qui relève de la qualité de vie et des conditions de travail. Il est notamment question de l’accueil, de l’intégration, de l’organisation du travail et bien sûr du management. Il y a également tout ce qui peut se faire au niveau des territoires, le lien avec l’offre de formation, la mutualisation de moyens ou la construction d’offres de services entre entreprises et partenaires locaux,… » précise Philippe Contassot, chargé de Mission à l’Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail (Aract) Occitanie. Stéphane Michun, chargé d’études au Céreq de Montpellier (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) pose le même constat : « La Région Occitanie est complexe, elle s’articule autour de deux pôles. Elle est très attractive et attire de nouvelles populations qui contribuent à son dynamisme mais également à maintenir un niveau de chômage élevé, notamment dans de nombreuses zones urbaines et dans les territoires côtiers. » Il revient ensuite sur les changements sociologiques observés : « Nous voyons de plus grandes exigences en termes d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ces changements sont notamment visibles chez les jeunes mais il faut tout de même relativiser car une partie importante d’entre eux, les moins qualifiés, seraient déjà heureux d’accéder à l’emploi et de s’y stabiliser. Au sein d’un même secteur, les expériences de recrutement sont très diverses d’une organisation à l’autre. Dans un même territoire et pour le même type de métiers, certains établissements parviennent assez facilement à recruter les candidats de leur choix alors que pour d’autres l’épreuve est nettement plus difficile. Il faut donc appréhender les difficultés de recrutement au regard des spécificités de chaque entreprise : des objectifs et contraintes de ses dirigeants, de son environnement concurrentiel, de son ancrage territorial, des pratiques managériales en cours… Des secteurs ont intégré ces mutations comme le BTP par exemple. Une partie des difficultés est liée au « comportement » des recruteurs qui avaient au départ des exigences trop élevées. On note d’ailleurs aujourd’hui que des entreprises se tournent vers des candidatures qu’elles avaient initialement mises de côté, d’autres essaient de trouver des solutions en favorisant les liens entre les salariés proches de la retraite et les jeunes. Même chose sur la fidélisation des salariés : favoriser la mobilité interne, être attentif aux conditions de travail et aux attentes s’avère parfois plus efficace, moins risqué et moins onéreux que le recrutement de nouveaux collaborateurs. »

Enquête sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail dans les entreprises lotoises

La CCI du Lot a engagé une enquête destinée à connaître les pratiques des entreprises sur le territoire en matière de Ressources Humaines et de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Un échantillon d’entreprises lotoises a ainsi été interrogé de manière anonyme sur plusieurs thèmes. Voici les principaux enseignements qui ressortent de ce questionnaire :

Tous secteurs d’activités confondus. On observe des disparités, notamment entre l’industrie et l’hôtellerie-restauration.

L’image et l’attractivité RH est un enjeu majeur dans un marché de l’emploi hyper concurrentiel. 70 % des entreprises interrogées disent connaître la notion de marque employeur, et elle est même considérée comme une préoccupation pour 75 % des entreprises. 83 % d’entre elles ont clairement identifié leurs valeurs et 86 % les partagent, comme leur stratégie, avec leurs salariés. La transmission de l’information est au cœur des enjeux notamment la santé financière et les projets.

38 % des entreprises interrogées se sont engagées dans une démarche RSE. 33 % des cafés, hôtels, restaurants l’ont intégrée, le chiffre monte à 60 % dans l’industrie. Parmi les actions RSE mises en place on retrouve :

  • Un bilan RSE réalisé récemment, démarche en cours de
    déploiement et recrutement d’une alternante sur ce sujet,
  • Récupération de la chaleur,
  • Plan d’actions lié à l’évaluation ECOVADIS,
  • Démarche RPS et Accord QVCT.

« Le projet d’entreprise, sa formalisation et a fortiori sa transmission auprès des collaborateurs est plus que jamais essentielle pour donner ou redonner du sens au travail, préoccupation majeure des salariés, notamment depuis le COVID. L’entreprise doit informer ses équipes de ce qu’elle met en place et avec quel objectif. On parle de communication RH interne et externe, de marketing RH, dont fait partie la marque employeur. La cible n’est plus le client final mais le salarié ou candidat. Considérant les difficultés de recrutement actuelles, les entreprises lotoises bougent plus que jamais, leurs curseurs RH et RSE, espérant ainsi faire face aux mutations économiques et sociales qui bouleversent les relations de travail. »

Cette enquête confirme qu’une part importante d’entreprises lotoises agissent sur leur politique ressources humaines et portent également un intérêt à leur démarche « responsabilité sociétale de l’entreprise », en particulier les entreprises du secteur industriel qui sont en avance. Les secteurs du commerce et des services sont en train de prendre le mouvement. C’est pourquoi le télétravail ou la flexibilité des horaires ne sont pas compatibles avec le secteur HCR, en revanche, la prime de partage de valeur ou encore la gestion des carrières seront plus adaptées. D’ailleurs, il est remarquable de voir que la grande majorité des entreprises interrogées ont mis en place la prime de partage de la valeur ces dernières années, dispositif répondant précisément aux enjeux de pouvoir d’achat des salariés confrontés à une inflation des prix à la consommation. Cependant le dispositif évolue en 2024 et la mise en place d’un accord d’entreprise semble inévitable pour conserver les avantages d’exonération du dispositif de part et d’autre, pour le salarié et l’entreprise. 75% des entreprises interrogées ont conscience de l’importance de prendre du recul sur leur image et de travailler sur leur marque employeur pour fidéliser leurs salariés et attirer de nouveaux talents. Le projet d’entreprise, sa formalisation et a fortiori sa transmission auprès des collaborateurs est plus que jamais essentielle pour donner ou redonner du sens
au travail, préoccupation majeure des salariés, notamment post-COVID. L’entreprise doit informer ses équipes de ce qu’elle met en place et avec quel objectif. On parle de communication RH interne et externe, de marketing RH, dont fait partie la marque employeur. La cible n’est plus le client final mais le salarié ou candidat. Considérant les difficultés de recrutement actuelles, les entreprises lotoises s’engagent dans la définition et la mise en place d’une stratégie RH et RSE pour prendre en compte les mutations économiques et sociales qui transforment les relations au travail.

Ressources Humaines : La CCI du Lot aux côtés des entreprises

L’accompagnement est destiné aux TPE-PME

« La société est en perpétuelle mutation avec une accélération post Covid ». Julie Jammes-Duchesne, Conseillère Entreprise – Emploi – Ressources Humaines rappelle ce constat et les évolutions qui en découlent : recherche de sens, attentes sociétales de l’entreprise, demande de plus de temps libre…. « Ces changements ont un impact plus important pour les TPE-PME qui n’ont pas les mêmes ressources que de grandes entreprises. La CCI du Lot est là pour les accompagner et les conseiller dans le domaine de la gestion des Ressources Humaines mais également leur proposer une expertise dans la résolution de leurs problématiques RH, droit social et développement des compétences. C’est une offre de service public, cofinancé par l’Europe et l’Etat » donc entièrement prise en charge pour l’entreprise » souligne-t-elle avant de présenter deux dispositifs :

« C’est un état des lieux précis des pratiques, de la gestion, des Ressources Humaines pour identifier les leviers de développement et les sources d’attractivité afin de fidéliser les salariés et attirer de nouveaux candidats. Le Diag’RH, c’est un travail de fond. Le Diag’RH s’articule autour de plusieurs rendez-vous : un premier entretien pour collecter les informations clés, réaliser l’état des lieux des pratiques RH, et identifier les axes à améliorer pour répondre à la législation sociale ; un 2ème entretien pour restituer le diagnostic RH, présenter le plan d’actions à court et moyen termes avec des préconisations et proposer un accompagnement personnalisé ; enfin le rendez-vous de suivi dresse le bilan des actions engagées et propose des outils concrets afin d’optimiser la gestion des Ressources Humaines ».

L’entreprise a la possibilité de mobiliser la CCI du Lot pour une prestation d’aide au recrutement. De la définition du besoin jusqu’à la présentation de trois candidats qualifiés, en passant par la rédaction d’une offre d’emploi attractive, sa diffusion, le tri des CV et la préqualification des candidats, Julie Jammes Duchesne s’occupe de tout pour vous faciliter le challenge d’un recrutement réussi. « Une prestation de recrutement dure environ 1 mois entre la demande et les entretiens d’embauche, et représente au minimum deux jours entiers de travail, cela dépend du profil recherché. Nous connaissons bien les entreprises, leurs valeurs et leur fonctionnement, reste à découvrir les candidats, et savoir si le « match » est possible… pendant que le consultant travaille, le chef d’entreprise gagne du temps ! » précise-t-elle.

Ils ont fait appel à la CCI du Lot

« Nous avions besoin de recruter rapidement deux personnes sur des postes bien précis : Responsable Qualité et Technicien Logistique. J’ai fait appel à la CCI du Lot dont les conseillers ont accès à un large panel de demandeurs d’emploi et ont un traitement plus rapide des candidatures. Leur expérience pour analyser les profils des candidats et mener les entretiens d’embauche est une véritable valeur ajoutée. Grâce à la Chambre, nous avons réussi à trouver ces deux salariés. Ce qui est appréciable, c’est la réactivité de la CCI » explique Magali Coquoin, directrice de la Pinède qui compte 19 salariés permanents (et entre 15 à 20 saisonniers).

« En raison de notre saisonnalité, nous avons des difficultés de recrutement. Nous avons besoin d’étoffer notre équipe pendant la saison qui dure 7 mois. La réglementation change en permanence, c’est difficile à gérer. Au niveau des Ressources Humaines, le Souillac Golf & Country Club, société de taille intermédiaire, ne peut pas avoir un service dédié. Nous avons sollicité la CCI du Lot pour un Diagnostic RH afin de rendre l’entreprise plus attractive pour notre équipe, pour les saisonniers dont nous avons besoin et pour nos futurs CDI. Julie Jammes-Duchesne est venue pour nous orienter sur nos besoins à court, moyen et long termes. Elle nous a donné un plan d’actions précis à suivre » précise Ludovic Hanks, le directeur du golf dont l’équipe est composée de 18 personnes à l’année et monte à 27 en pleine saison (plus un apprenti).

Gérer mes ressources humaines.
Ayez le réflexe CCI du Lot
julie.jammes@lot.cci.fr

Jean Hugon, Président de la CCI du Lot, revient sur la photographie observée de l’emploi sur le département

« Le Lot a un taux de chômage plus bas que la moyenne de la région Occitanie avec un large panel d’offres d’emplois, plus de 12 000, dans le bâtiment, l’industrie, les services… Le département n’échappe pas à la règle nationale en terme de recrutement. La problématique est désormais générale et ne concerne plus seulement l’hôtellerie-restauration. Même la fonction publique manque aujourd’hui de candidats. Nous avons aussi un rapport au travail qui change. Toutes les entreprises débordent de créativité pour être les plus attractives possibles en développant notamment une marque employeur. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot accompagne ainsi plus particulièrement les TPE – PME sur ce volet mais également sur les bonnes pratiques RH. Autre point à souligner, à l’heure actuelle les entreprises ne sont revenues qu’à 80 % de leur productivité d’avant Covid et ce pour plusieurs raisons : la volatilité des collaborateurs entraine un besoin accru au niveau de la formation, et l’efficacité s’en ressent avec la perte de salariés d’expérience. Je suis même persuadé que sur le moyen et le long terme la transmission des compétences sera impactée. Dans certains secteurs d’activités, il y a désormais une surreprésentation des services administratifs qui sont devenus indispensables notamment en terme de recrutement, comme le souligne notre dossier, mais tout ceci au détriment de la productivité. »

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